Après 7 années en tant qu’auxiliaire de vie, Pauline Dardillac a souhaité changer de voie professionnelle. C’est lors d’un bilan de compétences que le maraîchage est « ressorti ». Afin de confirmer cette orientation, la jeune femme a réalisé plusieurs stages et saisons. « Ça a été une révélation pour moi, ça m’a vraiment plu, j’ai donc foncé dans ce nouveau domaine », explique-t-elle. Elle se lance alors dans une formation d’un an au CFA de Venours pour préparer le BPREA en maraîchage biologique.
Pendant cette formation, elle effectue tous ses stages chez le même maraîcher et, son nouveau diplôme en poche, enchaîne ensuite avec un parrainage de 6 mois, chez ce même producteur, dans le but d’une éventuelle association ou d’une installation seule. « Le but de ce parrainage était pour moi une façon de me tester : autant sur le rythme, la technique, la commercialisation et toutes les responsabilités que doit gérer un responsable d’exploitation. Au bout de ces 6 mois, j’ai vu que ce n’était pas le cas et que je n’étais pas prête à me lancer ».
Toujours passionnée par le métier, Pauline ne s’arrête pas là et reprend le travail saisonnier. Elle postule à plusieurs offres, dont celle des Jardins de l’Appui sur un poste d’ouvrier maraîcher en contrat d’insertion : « Je ne rentrais pas dans les critères de recrutement mais on m’avait indiqué à ce moment qu’un poste d’Encadrant Technique allait se créer prochainement. Je me souviens que j’avais visité les Jardins avec Lionel Moreau qui était le Coordinateur du Chantier d’Insertion à ce moment. Quand l’offre a été publiée, c’est Laurence Triquard, Directrice de l’Appui qui m’a contactée. Et me voilà aujourd’hui sur ce nouveau poste ! »
C’est avec plein d’enthousiasme et prête à relever de nouveaux challenges, que Pauline a commencé sa première semaine aux Jardins de l’Appui : « J’ai été mise dans le bain directement : réunions, nouveaux projets, rencontre avec l’équipe, pleine saison pour le maraîchage… Je ne suis pas angoissée, je sais qu’il s’agit d’un nouveau poste avec de nouvelles responsabilités, mais je le vis plutôt bien ! »
Avec l’arrivée de Pauline, elles sont désormais deux encadrantes techniques sur le chantier d’insertion. « J’ai la chance d’avoir Alexandra (l’autre encadrante technique). C’est génial, car je peux m’appuyer sur elle et il y a un vrai travail d’équipe ! ».
Dans quelques jours, sa « binôme » partira en congés… De quoi mettre Pauline encore plus en action « Ça me permettra d’être pleinement dans mes fonctions et de voir les points positifs et négatifs de ma façon d’encadrer les salariés et de voir ce qu’il faut que j’ajuste et modifie », ajoute-t-elle.
Ravie d’avoir découvert le métier d’encadrante technique, Pauline semble y trouver tout ce qui l’intéresse : « C’est génial car ça allie le social, le secteur dans lequel je travaillais avant, et le maraichage, qui est ma nouvelle reconversion et ma nouvelle passion ! Tout coïncide, tout est regroupé sur ce poste et c’est super ! »
Pendant sa période de CDD d’un an, elle suivra une formation en interne et pourra ensuite prétendre à une VAE : « C’est d’autant plus intéressant pour moi et formateur », conclut-elle.