Catherine Pighini propose aux entreprises, associations et collectivités des prestations de rédaction technique et scientifique et des animations autour de la transition écologique. Un projet né de la rencontre de son expertise universitaire et de sa volonté de transmettre et vulgariser la science.
Catherine a enseigné et mené des travaux de recherche pendant près de 7 ans dans différentes universités françaises dans des domaines tels que les nanomatériaux ou le nucléaire. Puis la chimiste a mis un terme à son métier et a proposé des cours à domicile à des scolaires, pendant 3 ans. « J’ai fait de belles rencontres, notamment en accompagnant des fratries » se souvient-elle. En parallèle, pendant 10 ans et de façon bénévole, elle alimente un blog sur l’écologie dans lequel elle aborde de grandes problématiques telles que le climat, la biodiversité, les déchets… « Je tenais à vulgariser les avancées de la science en m’appuyant sur les travaux du GIEC ». Une expertise, une plume, une envie, et bientôt le pas de l’entrepreneuriat franchi!
DÉMARCHE ET CURIOSITÉ INTELLECTUELLE
« Lorsque l’on produit une thèse ou que l’on mène des travaux de recherche, assortis d’articles scientifiques, on est amené à aller vers des sujets que l’on ne connaît pas. L’essence même de la recherche est de se poser des questions tout en étant très réactif pour réorienter ses travaux. » Le process rigoureux d’un chercheur est à ce point intégré que chaque projet devient sujet de recherche pour Catherine. « Nous avons acheté une maison à rénover et j’ai appréhendé les travaux comme un projet de recherche où tout devait s’enchaîner. » Cette ouverture et cette démarche intellectuelle lui permettent de rapidement et efficacement cerner les contours d’un sujet et maîtriser son contenu.
Son expérience de transmission des informations aux scolaires lui a offert de savoir vulgariser pour rendre la science accessible au plus grand nombre, en fonction du niveau de maîtrise des destinataires.
En parallèle de la rédaction technique et scientifique, Catherine Pighini propose désormais d’animer des fresques du climat et de la biodiversité : « Ce sont des outils ludiques et adaptés au grand public. Les ateliers que j’anime ne font pas culpabiliser les participants. Ils permettent d’avoir des échanges constructifs autour de sujets qui nous concernent tous. Avec ces animations, on peut prendre conscience que chacun d’entre nous a un rôle à jouer pour améliorer notre quotidien et notre environnement ».
LA DÉCOUVERTE DE L’ENTREPRENEURIAT
« Mais il n’est pas facile de se lancer dans l’entrepreneuriat quand on vient d’un milieu universitaire et qu’on a toujours eu un statut salarié. » Et quand il en est de même pour son entourage, mieux vaut aller chercher des conseils ailleurs. « Ce sont les deux associées de l’Effet Bocal qui ont été les premières à m’encourager dans la voie de l’entrepreneuriat. » Le cercle d’entrepreneures qui s’y réunit régulièrement a conforté cet avis. Et le premier rendez-vous à Capée a été pris. « Capée m’a aidée à formaliser mon projet et a apporté des éléments de réflexion sur le business plan, l’étude de marché… Il m’a aussi apporté des opportunités de rencontres avec d’autres entrepreneurs. » Parmi ces rencontres, celles qui ont eu lieu lors des Inventives, trois journées de formation réservées aux femmes porteuses d’un projet, évènement soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine et Grand Poitiers. « Les retours d’expérience de chacune permettent de sécuriser son projet tout en partageant son ressenti sur les moments de joie qui succèdent aux doutes. Pour toutes ces raisons, il est important de ne pas rester seule et de se faire accompagner » témoigne Catherine.
Rédaction : Sophie Guitonneau